Photo : Nouveaux espaces expérimentaux des SIG
Après un mot d'accueil de Nathalie Hardyn, Directrice adjointe de la CCIG, qui a rappelé l'engagement de la Chambre dans cette démarche qui vise à favoriser l'émergence de ces nouvelles formes de travail sur l'agglomération, David Rochat (Sofies) et Franck Burdeyron (Ocalia) sont revenus sur les premières tendances issues de l'enquête télétravail lancée depuis plusieurs mois auprès des salariés, employeurs et indépendants du Grand Genève. 3 grands témoins sont ensuite venus expliquer pourquoi ils avaient adopté le télétravail et ce que cela apportait à leurs entreprises.
Dans un 1er temps, Martine Bordonné, Directrice de Projet au sein de la DRH de la Direction Orange France, en charge du suivi et de la mise ne œuvre de l’accord groupe sur le Télétravail a présenté la démarche initiée depuis plusieurs années et qui concernent aujourd'hui plusieurs centaines de salariés. Elle a rappelé l'importance de la formation des managers et des télétravailleurs, le poids prépondérant de la confiance entre les encadrants et les télétravailleurs. Elle a aussi évoqué les résistances qui peuvent encore exister au niveau du middle management car cela nécessite de revoir les modes de management, passant d'un management valorisant le temps de présence à un management valorisant l'atteinte d'objectifs.
André Jacquat, directeur des ventes de Swisscom a ensuite rappelé (voir présentation jointe) que cette initiative était une conséquence de la diffusion massive du numérique dans l'organisation qui permettait notamment de s'affranchir de la localisation physique des collaborateurs. Il s'agit donc, au travers de ces nouvelles formes d'organisation du travail, d'être plus productif, de faire en sorte que les collaborateurs soient plus satisfaits et de participer à la décongestion des infrastructures de transport. Une enquête réalisée en 2013 a permis d'analyser les éléments qui étaient considérés comme déterminants pour passer à ces nouveaux modes de travail. En 1ère position, la confiance. Ensuite, la responsabilité individuelle, la discipline et l'indépendance. Loin derrière arrivent les éléments relatifs aux infrastructures technologiques confirmant ainsi que ces projets sont nettement plus des projets de management et d'organisation que des projets technologiques. Une évaluation des impacts de ces nouveaux modes de travail a permis d'établir que les collaborateurs économisaient environ 2 heures de travail par semaine, ce qui, à l'echelle de l'entreprise, correspond à une économie de 1'834’000 heures par an. Concernant les déplacements, le fait d'éviter 2 déplacements professionnels par mois permet à l'entreprise d'économiser 430‘000 déplacements par an et 3000 tonnes de CO2.
Ce petit-déjeuner s'est terminé par une intervention de Marc Junet, responsable de l’Unité Relation-clients et services aux Services industriels de Genève (voir slide joint). Celui-ci est revenu sur le projet "EquiLibre" visant à instituer le travail distribué dans l'entreprise (Cf. photo panoramique des locaux redistribués). Cette initiative dont l'objectif est d'améliorer la vie des salariés mais aussi l'efficacité de l'entreprise est passé par une phase d'expérimentation concernant 100 salariés avant d'être élargi à 300 salariés supplémentaires. L'originalité de cette démarche est qu'elle s'appuie sur le ré-aménagement des espaces de travail pour encourager les modes collaboratifs, à l'image de ce que l'on observe dans les espaces de coworking . M. Junet a rappelé tous les effets positifs de cette nouvelle organisation du travail et a conclu son propos en rappelant que le travail est quelque chose que l’on fait, pas un lieu où l’on va.
Ce simulateur vous permet d’évaluer vos économies sur vos trajets en voiture si vous télétravaillez.
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